Il fallait absolument que j’en parle.
Je ne parle pas beaucoup de ciné, simplement parce que j’ai loupé beaucoup de films au moment de leurs sorties.
Question gestion d’argent, c’est souvent le 1er poste de dépense qui saute, et maintenant avec la petite à la maison, les occasions se font rares…
Ainsi le dernier film vu sur grand écran était Iron Man 1 et avant cela le 3ème volet vu “seigneur des anneaux” (Les 2 tours), ce qui fait une moyenne d’1 film tous les 7 ans… Tu vois un peu…
Évidemment que ça me manque, qui n’aime pas aller au cinéma ?
Mais bon, heureusement on a la téloche à la maison et depuis quelques temps Canal + à la Demande !
Et l’autre jour je suis tombée sur WARRIOR, ce film de 2011 avec Tom Hardy
balèze
et Joel Edgerton :
troublant
Si on veut faire court c’est un film de baston, mais comme ça n’est pas que ça, je développe un peu (sans te raconter).
C’est l’histoire de 2 frères qui n’ont plus grand chose en commun et qui se retrouvent l’un et l’autre, pour des raisons différentes, à s’engager dans des tournois d’arts martiaux mixtes.
J’ai toujours bien aimé les films sur la boxe ou les arts martiaux, j’allais dire de baston mais non, parce que c’est plutôt sous l’angle sportif que j’aime les envisager.
Pour l’occasion Tom Hardy est une somme de muscles impressionnante pour lesquels il a du s’entrainer comme un malade pendant des mois.
Ses journées étaient rythmées par 6 repas protéinés et 8 heures d’entrainement en tout genre (boxe, kick boxing, chorégraphie, et musculation)
Tu vas d’ailleurs retrouver Tom Hardy (méconnaissable) très prochainement dans le nouveau MAD MAX.
Joel Edgerton, qui a tourné dans une foule de films, joue son rôle à merveille.
Chacun dans leur personnage, l’un bourrin et l’autre sensible, ils sont très touchants, les personnages ont vraiment de la profondeur, la profondeur que laissent les cicatrices de la vie.
Il est clair que les personnages n’ont pas seulement des bleus au corps, ils en ont autant à l’âme et c’est peut-être ceux-là qui les font le plus souffrir.
Les cœurs et les gueules écorchés, ça touche forcément.
Un bad boy c’est toujours attirant, mais si en plus il a “bobo aux sentiments” : Wahou !
Des histoires de familles sous-jacentes avec un Nick Nolte torturé par son passé d’alcoolique,
les thèmes du sacrifice de soi mais surtout de la rédemption sont omniprésents.
Autant de choses qui nous touchent tous au quotidien lorsque l’on prend le temps de voir les choses avec un peu de recul…
Doit-on indéfiniment payer pour ses actes ? Comment notre propre réalité est-elle perçue par les autres ? Faut-il pardonner et se pardonner ?…
C’est tout cet ensemble qui m’a touchée.
La beauté et la technicité des combats hyper réalistes,
la sensibilité cachée derrière ces gros durs,
leurs corps magnifiques poussés à l’extrême de leur puissance,
le jeu des acteurs hyper touchants, énervants, bref si humains qui ont su faire passer des émotions aussi fines, je ne m’y attendais pas et malgré le fait que j’ai été coupé plusieurs fois pendant le visionnage, j’ai pleuré.
Il y a quelques mois j’avais regardé Fighter avec Mark Wahlberg, là-aussi une histoire de (demi-) frères boxeurs, tirée d’une histoire vraie, et c’est ce qui en faisait une histoire incroyable d’ailleurs :
(Les 2 films ont Christian Bale en commun.)
Pas mal du tout mais il n’arrivait pas à la cheville de Warrior.
Baston et sentiments, à découvrir absolument !