Vendredi dernier avec Darling on était invités par le CRIEL et BEVIRALP (2 interprofessions du lait et de la viande en Rhône-Alpes) à une rencontre éleveurs / consommateurs à Grézolles dans la Loire.

Tu penses bien que j’ai respecté ma demie-heure de retard réglementaire, vu qu’il fallait être sur place à 9h30 et que Grézolles se trouve à 1h30 de Lyon.

Rien qu’en réglant mon réveil j’ai tourné de l’oeil.

Disons qu’en plus il fallait que j’emporte ma valise car dans la foulée nous partions passer en week-end en famille en Italie, et qu’on a tracé Grézolles –> Turin.

Fort heureusement, un temps magnifique nous attendait, et l’odeur de la ferme, de la bouse hein, disons-le franchement, m’a tout de suite rappelée à mes souvenirs d’enfance à Villars Colmars (04), quand nous allions chercher notre pot au lait chez monsieur Boyer, LE paysan du coin, probablement né avec son béret et son bâton car on ne l’a jamais vu sans.

A Grézolles, point de monsieur Boyer, mais un charmant agriculteur tout jsute la quarantaine aux faux airs de Jason Statham.

Rien que ça. (oui j’ai l’imagination fertile et j’ai d’ailleurs fort bien imaginé son corps musclé bronzé et suant s’agiter aux dures labeurs de la ferme…)

Mais je m’égare… ^^

“Jason” nous a donc accueilli pour nous expliquer tout ce qu’il mettait en oeuvre dans son exploitation pour réduire les émissions de gaz à effets de serre selon la Charte des Bonnes Pratiques d’Elevage.

Tu imagines qu’on est réduit à ce genre de rencontre parce que certaines associations de consommateurs couinent que les vaches (et tous les ruminants) rôtent et pètent (oui madame) et que le méthane ben ça pollue...

Et tu crois que les vieilles qui étaient là, elles bouffent du Charbon de Belloc pour pas péter elles?

Tu crois qu’elles mangent moins de fayots?

Et alors ce qui m’a énervée le + c’est de les voir prendre le minibus pour aller au bout du champs (300m)….

Non mais on marche pas sur la tête là? (“vieilles peaux va” que j’ai ruminé moi aussi. Oui je m’adapte très facilement au milieu.) 🙂

BREF, le gars, Jason, il fait de son mieux: panneaux photovoltaïques sur le toit de sa grange, récupération des eaux de pluie, stockage du fumier pour l’épandre ensuite ce qui économise l’engrais), l’aménagement des prairies protège la biodiversité et elles permettent de stocker 30% du carbone, filtrent l’eau de pluie, servent de refuge aux animaux etc…

ça m’a un peu saoulée de voir que les gens pointent du doigt les éleveurs français alors que nous sommes si peu nombreux à recycler (par ex, ce serait un bon début déjà).

Les rapports alarmants de la FAO (Food and Agriculture Organisation) sur le bilan carbone bien sur sont très inquiétants mais ils concernent plutôt les élevages intensifs américains (dit “hors sol” où les bêtes ne voient jamais la couleur de l’herbe et sont piquées aux hormones)…

À ce propos, je vous conseille de voir ABSOLUMENT le documentaire FOOD.INC de Robert Kenner dont voici la bande annonce: (si j’arrive à insérer la vidéo)

(…bon ben j’ai pas réussi alors j’ai fait un lien sur le titre du docu.)

L’élevage est avec l’agriculture et la forêt la seule activité économique qui capte du carbone en même temps qu’elle en émet contrairement aux industries qui polluent un point c’est tout.

Heureusement en France les exploitations agricoles restent majoritairement familiales et sont de taille “humaine” (en moyenne 50 bêtes par exploitation, c’est pour dire!).

c’est que c’est drôlement curieux une vache…

Après la visite du domaine et des champs avec l’architecte paysagiste, on est allés manger du veau, pas celui qu’on venait de croiser (celui là je lui ai donné rdv + tard) mais presque puisqu’il venait aussi de la ferme de Jason.

Il était si tennnndre (le veau pas Jason, t’es con toi!) que la viande se coupait rien qu’en la regardant… tout ça en sirotant un merveilleux “côtes roannaises” que je te conseille.

(attends que je sois allée chercher mon carton quand même j’ai peur que y en ait plus après.)

Ensuite on a digéré tout ça devant un exposé powerpoint fort bien animé, où chaque point était abordé en détail toute iconographie dehors pour le + grand bonheur de tous ET du couple de consommateurs, on va dire, “tâtillons” (je me retiens hein, si si, je me retiens). ‘fin bon, des paranos il en faut aussi je me dis… pis alors pour le coup eux, ils s’étaient bien trouvés tous les 2! ahah!

A la fin de la journée (et après avoir vu le documentaire Food.Inc aussi) la conclusion est évidente:

Mangeons absolument de la viande française, cela permet de soutenir toute la filière et d‘éviter de tomber dans des aberrations révoltantes que l’on peut voir aux États-Unis.

C’est un peu long comme billet mais franchement il y a des choses qui valent la peine d’être sues. Merci d’avoir tenu jusque là! 😉

Il y a quelques semaines je voulais bloguer mais je n’avais pas le temps.

Aujourd’hui j’ai le temps mais j’ai plus envie. 🙂

Le contre-coup de ma fin d’album! Suis vidée!

Le temps de me refaire une petite santé et je reviens vous voir. Si vous êtes encore là …là …là …là ….à … …à … ….

Souvent lorsque l’on se penche sur le passé, on a tendance à faire fi des mauvais moments et de ne garder que les meilleurs en souvenirs:

Mes premiers pas (trop fashion!)

Telle est la nostalgie. 🙂
Et c’est ce qui se passe tous les ans à Lyon au Marché Gare où est organisé depuis près de 9 ans maintenant, le Marché de la Mode Vintage.
Il aura lieu cette année les 29 et 30 mai.
Pour les infos pratiques: 3 euros l’entrée (valable les 2 jours, merciiii), un shopping bag offert aux 15000 premiers arrivés (re-merciiiiii), gratuit pour les – de 15 ans (tu sais ce que je vais dire).

Un peu d’histoire de la langue (ou philologie si vous préférez) : Saviez-vous que le nom Vintage a d’abord été attribué à l’oenologie?

Et oui! Au départ, il définissait les vins de “plus de vingt ans d’âge” d’où la dérivation “vint-age” par les anglophones désireux de garder le côté prestigieux des vins français.
Celles et ceux qui me connaissent un peu savent à quel point j’apprécie les ambiances rétro depuis de nombreuses années:

mon dernier anniversaire

boule à facettes dans mon salon et canapé orange,

ma collection de Pump Toe,

mon amour des pois (présents dans presque toutes mes créations),

mes montages photos en publicité Coca-Cola,

ma playlist qui passe les Puppini’s Sisters

…et mon habitude de porter des jupes crayons et ce,

avant même Victoria Beckam ^^ bref:

JE VIS VINTAGE toute l’année, le vintage fait partie de ma vie de tous les jours et pas seulement en soirée déguisées.

C’est donc sans étonnement que vous me verrez ravie du déroulement du Marché de la Mode Vintage qui cette année va venir fleurir notre ville pendant plusieurs jours avant et après le marché! 🙂

Des défilés, des concours, des relookings, des expositions, des ateliers, une soirée revival Starmania (siiii) et bien sûr toute une panoplie de boutiques et d’exposants spécialisés dans le vintage!

Retrouvez toutes les infos sur leur site, il y a vraiment des tonnes et des tonnes de choses à voir et à faire.

Le Marché de la Mode Vintage de Lyon a su s’imposer comme l’événement majeur en terme de manifestation vintage en France. (et probablement même d’un peu de Navarre aussi.)

Voilà! J’espère que je vous ai donné envie parce que c’est un peu LE genre de chose à faire au moins une fois (par an ^^) dans sa vie.

Amies blogueuses (ou pas) lyonnaises (ou du coin) je vous invite à découvrir cette boutique de créations située à la Croix-Rousse au cours d’un événement festif ce vendredi 21 mai de 19h à 21h.

Au programme : cocktail rose et régressif autour de trois créatrices qui vous feront découvrir leurs nouvelles collections en exclusivité : Marie-Rose, Cinq Mai et L’encre Violette.

A cette occasion, bénéficiez de 15% de réduction sur toute la boutique et repartez avec une surprise dès 50€ d’achat !

N’hésitez pas à venir accompagné(es) ! En tout cas, j’y serai! 🙂

L’instant poétique 129, bd de la Croix Rousse 69004 Lyon.

Bon alors déjà là-bas ils disent [i-wé] et pas [aï-wé] to hell.

Grâce à Lyon 69 les bloggueur(ses)s de Lyon ont pu tester I-Way! Et j’ai été une petite veinarde d’avoir gagné la simulation! (oui y avait un petit jeu)

PRÉSENTATION: I-Way c’est LE SIMULATEUR DE CONDUITE de voitures de prestiges unique en Europe (situé à Vaise pas loin du cinéma Pathé).  😉

ACCUEIL:  Le personnel est hyper chaleureux et disponible, ça alors, rien à redire!

Des cocktails (forts goûteux) nous attendaient:

Accompagnés de mises en bouches très originales (capuccino de cèpes par ex. Pas d’chance je n’aime pas les champignons) et ils me taperaient s’ils savaient que ce que j’ai préféré c’était les chips au wasabi !! 😉

La décoration est ce qu’il y a de + lounge, classe, et épuré que tu puisse penser (bien que la musique un peu forte ce soir là) surtout si tu aimes les ambiances tamisées.

Alors bon, si tu es un peu myope (comme moi) n’oublie pas tes lunettes, parce qu’entre la luminosité à 2 ampoules 20 watts pour les 250 m et leur systèmes de portes des wc totalement déguisées dans le paysage (un peu comme les portes secrètes du château de Versailles) (sauf que t’as pas l’humeur à jouer la vessie pleine) ben tu risques de chercher un peu.  😀

PRÉSENTATION DU REPAS PAR LE CHEF:

La classe!

Voilà qui nous allécha les papilles! Je n’ai pas pu tout goûter la 1ere fois alors l’occasion faisant le larron j’y suis retournée.

Il faut savoir que ce que tu trouveras se présente + comme un système de tapas, présentant des assiettes à thèmes, à picorer et à partager. (entre 14 et 18 euros)

La charcuterie:

De la charcuterie de luxe! (Pata negra et compagnie de 4 à 7 ans d’affinage) Bon moi, je ne suis pas très fan de la charcuterie forte. Faut aimer.

Plateau “foie gras”:

Bon alors là, ça a été la grosse grosse déception! A vouloir faire des associations originales on se casse la gueule.

Et franchement la terrine de foie gras avec la gelée de fruit de la passion c’est franchement pas bon. Mais alors vraiment.

Le goût très prononcé du fruit exotique gâchait tout autre saveur possible.

Quant à celui en terrine, il était franchement insipide (par définition “sans saveur”). Je réalise moi-même moi foie gras à la maison et je ne comprends pas comment le goût à pu “s’évader” de cette manière.

Bref, je ne la retenterai pas (moi qui adore le foie gras bouuhh…)

Ah oui alors et puis, le pain n’est pas salé. Vous aimerez peut-être, pas moi.

Grande réussite en revanche pour le plateau de fromages, excellents et très copieux. Le Conté était à tomber par terre! (et les petits kumquats confits aussi) ^^

La + grosse déception fut celle du mojito. Alors là nous n’étions vraiment pas contents et nous l’avons fait remarquer parce que c’était disons-le, un peu de l’arnaque.

9 euros pour un Perrier-menthe ça fait mal à mon séant.

Pratiquement pas d’alcool, sucre inexistant, citron vert apparemment en rationnement… 🙁  Seuls le verre Havana et la menthe fraîche étaient beaux voilà.

On a fini par tester les 2 assiettes de dessert:

Chocolat (très très noir. Immangeable pour moi) et fruit de la passion (dommage que ça rappelait trop la mauvaise association au fois gras). Les macarons blancs délicieux et ceux au chocolat, clairement pas du même jour. Secs.

Le chocolat chaud est du pur cacao amer, non sucré mais surtout présenté sans sucre. T’as pas le choix en fait, ça se mange comme ça épicétou!

En fait, tout au long du repas j’ai presque eu l’impression d’être au régime sans sel et sans sucre. 🙁

Bilan un peu mitigé jusque là, j’ai trouvé ça très “parisien” comme ambiance, où l’on surjoue la déco des plats alors que finalement la simplicité aurait suffit.

(pas aussi bon que beau = déception)

Surtout que apparemment les produits sont réellement des produits haut de gamme. Pas besoin d’en rajouter comme dirait l’autre.

MAIS passons à ce pourquoi nous étions venus: LA SIMULATION !

(ah ben quand je dis que c’est sombre…)

On est monté dans des Pescarolo (voitures des 24h du Mans, 600 chevaux pour 800 kilos pour les vraies qui ont le moteur, ici montées sur des verrins à 1,90m du sol) pour la course d’endurance.

Avant cela nous sommes allées enfiler les combinaisons, la cagoule, les chaussures et le casque (tout est prété pour l’occasion) et nous sommes allés au briefing. 10 min.

Viennent ensuite l’installation dans les bagnoles, pédales de commandes ajustables à chacun et c’est parti pour 3 minutes de qualification seuls sur la piste.

Une fois les qualif passées, (cela détermine la position sur la grille de départ) on décolle littéralement pour 7 minutes de folies!!  😀

je me suis ÉCLATÉE, la puissance des jets d’accélération, les virages où la tête cogne les côtés, le retour de force dans le volant, bref, on y croit à fond!

ça m’a redonné envie de jouer à la Playsation! ^_^ (et de recommencer illico bien sûr!)

YOUPII !  Pas peu fière, j’ai fini 3ème de la course! Pas mal non?  😉

BILAN DE TOUT çA:

J’ai hâte d’y retourner!! mais peut-être pas pour manger.

Je dis “peut-être” parce que je sûre en tout cas d’une chose, c’est qu’ils font le maximum pour satisfaire les clients et leur disponibilité et volonté de bien faire est sincère. 😉

Donc je vais leur laisser une chance quand même. (sinon c’était pas la peine que je leur fasse mes remarques constructives. C’est pour eux après tout)  😉

BUTTERFLY  !! 🙂

Ben dis donc, ton croisage de doigts il a bien marché! ^^

Merci à tous les autres qui ont participé et je vous invite à repasser bientôt pour un nouveau tirage au sort et gagner une nouvelle broche!! 🙂

Les jus de fruits aussi!

Je vais peut-être la reconvertir en LAMPE BLOB !  😀

Dans le genre naturel on a vu mieux car en général la pulpe elle tombe au fond, elle est pas censé remonter.

Eurrrk! et quand je pense que je m’en suis rendue compte en le buvant! (ouais le soir de mon annif, avant de partir au karaoké) :p

Une espèce de texture d’huître (enfin à ce que je pourrai imaginer je n’aime pas les huîtres)

C’était pourtant pas gagné et je partais clairement avec 3 handicap:

un i-phone, la vitesse (oui mon homme conduisait pendant ce temps) et  les vitres dégueulasses de ma voiture! 😀

Et pourtant j’ai pu faire quelques clichés que, ma foi, j’aime bien:

Week-end du 6 mars, autoroute du soleil

Quand j’en ai l’occasion j’essaie de faire des photos de ciels pour m’en servir comme documentation pour mes BD.

Mais rien ne vaudra un ciel pris dans la fugacité de l’instant.