Miam la confiotte!
Dimanche, bien que je sois allée au marché, je n’ai pas cuisiné. Pas encore tout à fait remise de ma course en rosalie et du tour de Lyon sans doute, et puis je suis retournée au bureau histoire de ranger et bricoler un peu.
En revanche le dimanche précédent (vous vous souvenez de mon poulet en cocotte) et bien j’avais acheté une barquette de 2 kilos de fraises. Contrairement à ce que pourrait laisser entendre le titre de ce blog, je ne raffole pas de la fraise. En réalité je suis carrément framboise !
Bref, mes fraises avaient déjà une semaine et allaient rapidement s’abimer si je ne faisais pas quelque chose. « Bon sang mais c’est bien sur ! » Je me suis souvenue que j’avais déjà fait de la confiture de fraise il y a 2 ans. Ce fut d’ailleurs une franche réussite (et c’est beaucoup plus rapide que l’abricot)
Et c’est parti pour de la confiotte de fraises !
J’ai d’abord rincé les fraises à l’eau froide avec 2 cuillères de bicarbonate. (il faut toujours en avoir à la maison les filles ! Pour mettre dans le bain et se brosser les dents y a rien de tel !)
Ensuite je les équeute (et pas avant sinon elles perdent leur goût dans l’eau) et je les pèse pour savoir combien de sucre il me faut. J’ai 1,5kg de fraises et en raclant les fonds de mon placard je trouve juste 1kg de sucre (de canne). Cela me suffira, de toute façon je sucre toujours un peu moins que sur les recettes que l’on trouve dans les livres.
Je coupe les fraises en morceaux, je verse le sucre dessus et rajoute un jus de citron. Je ne mélange pas ! La pesanteur fera tout le travail. 😉 Je laisse macérer une après-midi.
Je récupère le jus des fraises et je le fais cuire en premier, une dizaine de minutes à petit bouillon en remuant un peu.
Puis je rajoute quelques morceaux de fraises mais pas beaucoup parce que je préfère quand il y en a peu. J’ai donc mixé quelques secondes à la puissance minimale.
Je rajoute cette compote à mon jus et là je cuit tout ça. Le principe d’une confiture si on veut qu’elle soit réussie c’est de rester à côté car cela peut accrocher ou pire déborder à tout moment.
Il faut régulièrement écumer la mousse et la jeter.
Pendant ce temps faites tremper vos pots dans de l’eau très chaude dans l’évier (propre) et en fin de cuisson retournez-les sur un torchon pour les laisser s’égoutter.
La confiture de fraise est prête lorsque vous faites couler une goutte sur une soucoupe froide et que celle-ci se fige légèrement.
Une fois cuite remplissez doucement les pots jusqu’au bord en essayant de ne pas en mettre sur le pas de vis, sinon après ça pègue.
A chaque pot rempli et fermé, retourner-le rapidement la tête en bas, ainsi le vide va se faire et garantira la stérilisation. Oubliez la paraffine (issue du pétrole dont le résultat est assez ignoble et l’utilisation peu pratique).
Laissez refroidir plusieurs heures (une nuit par ex) à l’envers et ne retournez que le lendemain.
Voilà c’est fini ! Ah non j’oubliais un TRUC IMPORTANT: L’eau dans laquelle vous avez fait tremper vos pots vides, récupérez-la une fois refroidie et servez-vous-en pour arroser vos plantes ! L’eau est précieuse, et celle-ci n’est pas sale, alors utilisez-la ! Mine de rien j’ai récupéré les ¾ d’un seau !
Ah Ah hi hi, tu vas devoir explique le mot “pégue” à la moitié (au moins) de tes lecteurs … moi la première fois que j’ai dit ça à un Lyonnais, il m’a drôlement regardé de travers, pourtant j’étais persuadée que c’était dans le dictionnaire tellement ce mot est rentré dans le langage courant pour moi 😉
Rooohh c’est pas vrai? “Y” connaissent pas? ^^
“Péguer” vient du mot “poisser” en réalité. Cela exprime quelque chose de tout à fait précis car c’est différent de “coller”. Le mieux pour expliquer ce mot, c’est encore de l’illustrer: mettez de la confiture sur votre pot, laissez sécher un peu, et hop ça pègue! 😀
Toi, tu m’as compris Myrtille! 😉
ben, ouais, le jour où moi j’ai sorti ce mot c’était pour expliquer que quand je taille mon ficus, je le pulvérise d’eau pour éviter que la sève (comme celle du figuier puisqu’il sont de la même famille) n’empègue toutes les feuilles !
Alors là, bien !!! bravo !!! on a la recette et les photos… Il reste plus qu’à gouter la confiture… Moi non plus je ne connaissais pas “pèguer”… Décidément on en apprend des choses ici
@Myrtille: et oui! On dit aussi “se faire empéguer” lorsqu’on se fait choper par une autorité quelconque. ^^
@Michel: Merci! 🙂 Oui je l’ai pas goûtée encore moi non plus! 😀 c’est qu’il m’en faut pas beaucoup à cause du diabète…c’est pour ça que je fais des tout petits pots, parce que sinon dans les grands elle s’abîme le temps que je la mange, vu que Lolo ne déjeune pas le matin.
Tout à fait, vive les filles du sud 😉
Et ben on vient bruncher quand, alors?
Mouais, je sais paaaas… le matin moi, pffiouuuu… ^^
génial, ça donne trop faim ! je vais peut-etre m’y mettre quand j’aurai un moment !
[…] C’est exactement l’odeur quand je fais cuire mes fraises pour faire la confiture! […]